vendredi 1 mai 2015

UN FIN DE SEMAINE TRÈS BUCOLIQUE

    Parfois se fait fleurir la plante du bucolisme qui s'est enracinée en moi, laquelle me fait choisir, toujours que la hâte n'en fasse pas les fleurs flétrir, les routes que ne soient pas « autoroutes ». Par où un jour, chemin faisant (il était samedi après-midi) ma bagnole fit panne en traversant un bucolique village. Où à cause ai-je dû séjourner ? Car, le pas moins bucolique garagiste, avec qui j'ai eu rendez-vous dans le bar, celui-ci qui, à la vue, à l'odorat de son haleine, au style de son bavarder, ne reviendra pas en état jusqu'à lundi… peut-être ?
 
   
    Dimanche matin, dans la boulangerie-pâtisserie-cafeteria : café au lait, noisette, petit café, cognac, cognac, cognac, cognac… le bistrot d'en face n'est pas ouvert encore. Dans la rue faisait froid, donc je me suis allé au seul spectacle qu'il y avait ouvert.
 
    
    Là-dedans, il fait chaud quand même. La mise en scène est pauvre, pourtant l'acteur fait de son mieux, sa voix menaçante qui vient de là au fond se heurte à mes oreilles fermées, et quand la curiosité les fait ouvrir, j'écoute crier : Dieu ! Pour la suite, le ton, en baissant, nous a fait à son image et à sa ressemblance. De ce fait, moi, sans avoir affaire au public ni besoin de miroir pour l'y regarder, je marmotte : mon Dieu ! quelle crapule que doit être ce créateur.  

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