Nous avons abattu les colonnes, depuis déjà longtemps branlantes,
lesquelles soutenaient la foi en ce dieu étranger, que l'on avait à
son tour fait supplanter les dieux paysans qui pullulaient par la
jeune, la vieille, Europe.
Aujourd'hui des visiteurs, qui se gardent en étrangers bâtissent
avec les pierres répandues par terre de ces colonnes-là un mur pour
se garder chez-nous de nous ; adorateurs d'un dieu étranger lui
aussi. Je ne sais pas ! mais je pense que les pierres, je sais, il ne faut
dissimuler, plus ou moins intelligents que nous s'en vont fatiguer
d'être maniées, asservies, à tant de conneries, qu'elles s'en vont
faire sable pour que le vent les voltige, afin de se rejoindre dans les
rivières, pour que les vagues les caressent, les voltigent elles aussi.
Merde ! (je sais bien ne fait pas poli, mais m'est sorti du fond du
cœur) Est-ce que tous nous ne pouvons du nôtre qu'en autre est le vrai ?
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