mercredi 1 avril 2015

LA ROSE, LES MARGUERITES, ET LA VACHE

    Se promenant César Auguste (que non le romain, qu'il était de Mantes la Jolie) par un chemin lequel était accompagné de l'un de ses côtés d'une succession de rosiers, lesquels faisaient de clôture d'un pré par où à cet instant venait d'entrer une vache aux allures débrouillardes.
 

    À ce même instant-là le joli Mantais s'était arrêté d'admirer celle-là qui à son avis était la plus belle rose parmi les autres que les rosiers tous avaient fait fleurir, cette magnifique à qui sa plante avait sa
tige fournit d'épines pour la faire protéger des végétariens. Pourtant, au lever ses yeux par au-dessus du rosier, il les jette dans le pré, lequel était tout brodé de jolies marguerites (sinon bon, tout était superbe par là) la belle, qui ne regardait de bons yeux que son admirateur perdît les siens chez les jolies, se réconforta tout de suite en voyant la vache sillonner le canevas dont elle faisait net du brodé par où elle faisait son parcours.
 

    Plus se réconforte la vaniteuse quand la vache sillon faisant vient tout à côté de la clôture en profitant de ce que les tendres bourgeons des roses qui manquent encore d'épines. La rose, qui ne pense qu'à elle, souri que la vache s'interpose entre César Auguste et les marguerites.
    
     -Il est tout à moi ! se dit la dédaigneuse Cléopâtre ; à cet autre instant, comme si de rien n'était, la vache lève la queue et jette sur la belle des belles… confiturées.

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