La souris fée « filleule » qu'elle était, que pas marraine, ce que le limitait à n'offrir qu'un désir par bénéficiaire, se trouvant une soirée de cru hiver avec un prétendu, qui était uniquement le rat Pantin, un pauvre père de famille nombreuse auquel la souris fée filleule grâce d'un désir à choisir par lui.
Le gracié, observait-il, les yeux ouverts, toute sa progéniture et après de bien réfléchir, décide de toucher un beau fromage. Toute suite la grâce transforme toute sa famille qui, les bouches ouvertes, s'apprêtent à l'en faire un sort, intention que la tête de famille arrête de faire ses estomacs, les envoyant attendre chez-eux ; ils obéissent, les pauvres, leurs yeux baissés, leurs bouches fermés. Donc Pantin fait venir chez-lui Danton le chat glouton, qui vient souriant faire un sort au suicidaire, mais avant qu'il commence ressaisir sa faim, Pantin le lance un pari —je sais d'un beau fromage ; si tu es capable d'y manger plus que moi, je m'offre volontiers de dessert. — J’accepte, dit le gros Danton, rient : Ho ! Ho ! Ho.
Pari mis en jeu, Pantin ne goûte pas presque le fromage, étant le glouton qui le mange jusqu'au dernier morceau. Fini le festin, Danton se trouve à bout de souffle ; il ne se fait attendre trop à laisser de souffler du tout ; alors Pantin appelle sa progéniture —eh voilà, leur -dit-il- de la nourriture pour tout l'hiver :
« chat farci de fromage»
« chat farci de fromage»
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