Au fur et à mesure, les nageurs sortent de la piscine, quelques-uns, moi y parmi, descendent dans la saune : purgatoire dont on fait purger les toxines.
Le chœur, là dans, était muet, occupé en suer avec vitesse pour s’en sortir du supplice, quand y entre un expert théologien (il avoue avoir été enfant de chœur). Lequel se met à expliquer au chœur vieillissant, assis dans le gradin, ce que l’existence de Dieu était scientifiquement démontrée, parce que la matière, se transforme, ne se détruit pas. Seulement l’un parmi la faune faisait mine de lui prêter l’oreille et à qui l’expert attaque :
— Tu crois en Dieu… J’en suppose ?
Alors, en devenant froide la sueur, les composants du chœur filent du purgatoire pour monter au ciel. Il n’y reste que l’expert, l’homme à l’oreille distraite et moi. Je n’ai pas encore du temps à sortir.
Le patient homme lui répond durant : — je ne sais pas, je n’ai pas du temps à y penser.
Alors, insiste le prophète : —Quand tu mourras, que deviendras-tu ?
— De la merde qui fera pousser les plantes qui mangeront les vaches qui je mange !
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