Faisant route de Bordeaux à Paris, celle-ci me fait traverser Tours (ville tranquille aux airs ténus, caressants même, où les bonnes mœurs sont l’habitude). Tout ce qui fait de ses citoyens des allergiques à extravagances et modernités dont je m’y suis arrêté lui rendre visite à un vieil ami ; fils de la ville, qui de telle mère tel bourgeon.
Salutations faites, tous les deux, nous allâmes sillonner les alentours de la belle ville, en parlant de politique, en croisant des ironies, pour finir en nous mettant d’accord sur quel bar faire quelques toasts.
Chemin faisant vers l’abattoir de la soif, on s’est croisé un chien qui promenait sa tristesse. On lui regarde, il nous regarde. C’est donc que mon ami, sentence sa petite amie l'a peut-être quitté. Pourtant, lui, au moins, sait qu’elle s’est allée avec un chien, que moi, je ne sais pas si la mienne s’est allée avec un autre ou une autre.
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