J’ai
eu un rêve qui semblait, parfois quelque chose qui soulage, parfois
un cauchemar ; quoi qu’il en soit, quelque chose de bizarre.
J’étais allongé au lit, mon dos en faisant le parallèle avec le toit. Par là il y avait quelqu’une qui s’en servant de ses longs ongles m’enlevait, en lacérant mon dos, les boutons, desquels elle était bien assortie. Ce que si bien me gênait, me soulageait de me faire déprendre de ces petits cumuls de déchets. Elle enlevait, sans arrêt, tant de boutons que l'on ne peut pas imaginer. Au début du carnage, ils sonnaient en tombant dans le gros bol métallique dont la chasseuse les jetait ; ce qu’au fur et à mesure le bol se remplissait, le son devenait de plus en plus sourd jusqu’à se faire sourd du tout ; en reprenant l’acoustique depuis que le bol, rempli, débordait les boutons lesquels tombaient au sol de bois : même rythme autre son, celui-ci qui s’apaise de nouveau quand le bol fait le sommet du tas de déchets, des déchets, qui s’est façonné. Mon dos, à cause de la perte, s’était dégonflé tellement celui d’un expérimenté anorexique.
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