N'importe qui se plante, là-bas, où le chemin s’ouvre parmi la
broussailleuse montant la prononcée pente de l'énorme montagne,
jusqu'à toute sa hauteur, si haut, que si Dieu habite les hauteurs,
comme conte la légende, il semblera prêt à faire la
route, que quand on arrive au sommet bien pourrait prendre un petit
café avec Lui.
Aux bords du chemin, des bas rosiers montrent leurs épines. La pénurie de la montée faite, à qui ne veut ne pas laisser voir leurs belles fleurs.
En arrivant là-haut, on peut se contempler la descente qui s'étend jusqu'à un fleuve qui marque une autre ascension. Le paysage, une prairie verte, moelleuse, où poussent des marguerites, par-ci par-là quelques chênes, est sillonné par des vaches, qui paissent les petites, se grattent sur les gros les décortiquant pour y refaire du pâturage…
Ventrues égoïstes ! Fleuricides ! Arboricides…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire