lundi 31 juillet 2017

MALHEUREUSEMENT C'EST COMME ÇA

    Un tourne-disque fait sonner une chanson du poète argentin Facundo Cabral, dont la ritournelle pourrait se traduire :
 

  
Une moitié du monde en attendant.
   Avec une fleur dans la main.
   Et, l’autre moitié du monde.
   Par cette fleur, attendant.
  En suivant la musique, inconsciemment, comme par acte réflexe, je me suis mis à fredonner à mon libre arbitre :
   Une moitié du monde aux aguets.
   Avec une arme dans la main.
   Et, l’autre moitié du monde.
   Avec une autre arme, à la main, attendant.
 

   
Cependant, il ne reste pas autre quand on se sent menacé que de faire autant que le présumé attaquant… s'armer !

vendredi 28 juillet 2017

LE SON QUE LES OREILLES ATTENDENT

    Quand les oreilles veulent écouter, le silence les fait du mal ; elles souffrent, en silence, le silence.
 
 
 
    Elles n'écoutent pas les cris de désespoir d'un monde désespéré ; ces cris n'ont pas l'onde attendue.
 

    Elles espèrent, sans l'espoir que la longue attente se soit dissipé, que le son qu'elles attendent sonne.

mercredi 26 juillet 2017

ALLER PRENDRE UN PETIT CAFÉ AVEC DIEU

    N'importe qui se plante, là-bas, où le chemin s’ouvre parmi la broussailleuse montant la prononcée pente de l'énorme montagne, jusqu'à toute sa hauteur, si haut, que si Dieu habite les hauteurs, comme conte la légende, il semblera prêt à faire la route, que quand on arrive au sommet bien pourrait prendre un petit café avec Lui.
 

  
Aux bords du chemin, des bas rosiers montrent leurs épines. La pénurie de la montée faite, à qui ne veut ne pas laisser voir leurs belles fleurs. 
 

  
En arrivant là-haut, on peut se contempler la descente qui s'étend jusqu'à un fleuve qui marque une autre ascension. Le paysage, une prairie verte, moelleuse, où poussent des marguerites, par-ci par-là quelques chênes, est sillonné par des vaches, qui paissent les petites, se grattent sur les gros les décortiquant pour y refaire du pâturage…
   
    Ventrues égoïstes ! Fleuricides ! Arboricides…

samedi 22 juillet 2017

SE RÉVEILLER D'UN CAUCHEMAR... ASSOIFFÉ!

    En rêvant, me raconte une âme perdue par là, qu'elle s'était couchée avec la réalité, ce que ne le ne lui permettait absolument pas de rêver…
   Quel cauchemar !
 

   
J'ai les mains vides (poursuit le triste esprit) « elle » n'y est pas : ses joues pour les caresser, son dos, son cou ; ni ses lèvres pour nous embrasser, ni ses bras pour me faire son prisonnier avec, ni ses yeux pour me faire rêver même qu'il en soit dans les rêves.
 

   
En me réveillant, trempé de sueur, étouffé, je prends une bouteille de vin, inépuisable, pour pénétrer constamment le verre que, de l'autre main, je tiens…
   Quel soulagement !

dimanche 16 juillet 2017

TOUCHE PAS LES OEUFS DU COQ

    Il était une fois un coq, d'une nature aimable celui-ci, qui ne faisait objection aucune aux corneilles, lesquelles se rendaient dans son accueillant poulailler.
 

  Au début, les hôtes picotaient, timidement, par le poulailler, timidité qui au fur et à mesure se dissipait, elle tourne en exigence comme de picoter à son plaisir et autres. Soit que bientôt les corneilles prétendent faire sien le poulailler, en arrivant même à supplanter les œufs de leurs hôtesses pour les siens.
  

  Assez, le coq s'enflamme, et en changeant de nature devient coq de combat. Il s'est infatué, disent de lui les intruses : il s'est fait quelqu'un de désagréable.

samedi 15 juillet 2017

LA VIE, L'AMOUR: ENNUI OU DRAME

    La vie peut-être « apparemment » ennuyeuse sans amour, ou bien dramatique avec.
 

  
Drame qui s'est servi après s’être empiffré les amoureux de leurs propres conneries. À ce que les gens de bien ne sont pas doués, soit à cause de leur fort caractère, de leur sens commun, soit pourquoi pas de leur peur au ridicule. 
 

   
Pourtant, à ceux-ci, rien ne les empêche de s'amuser, en regardant un drame d'amoureux.

lundi 10 juillet 2017

CAUSERIE À QUATRE VOIX... ET UNE INTRUSE!

   Dans un coin quelconque de notre bien-aimée planète Terre causaient amicalement un âne, un lion, un caméléon et un homme, en échangeant de vues, en le concernant à ce qu'ils auraient choisi de ne pas être ce qu'ils étaient.
 

   L'âne disait qu'il aimerait mieux avoir été, par exemple, lion, pour ne pas supporter les ânesses ; à ce qui réagit brusquement le lion : crois-tu qu'aucune lionne n'existe quoi ? En ce qu'à moi concerne, dit à son tour le caméléon, je reste bien en ce que je suis, on peut se faire dissimuler quand même ! — Et comment ferais-tu, lui demande quelqu'un d'entre eux, pour y faire à une dissimulatrice professionnelle ? Après un court laps de temps de silence, l'homme qui, faisant briller ses yeux, rompt : moi, je préférerai d'être un bonobo. Une femme qui passait par là, son oreille ainsi prête comme sa langue, fouette avec celle-ci : obsédé !


   Trois des quatre restent stupéfiés, sauf l'homme aux yeux brillants qui, impassible, éclairci à ses interlocuteurs : les femmes sont comme ça, elles ne tolèrent même que ne te tolèrent aucunement, que tu ne veux pas les tolérer.

jeudi 6 juillet 2017

ATTRIBUTS ATTACHÉS À LA CASTE POLITICIENNE

    Si vous vous faites appeler, souvent, très souvent, à plus souvent plus chances de toucher le but : idiot, stupide, imbécile crétin, médiocre, ou quelques fioritures comme ça, et, si vous n'étiez pas encore politiciens… quelle perte pour la politique d'un grand ; surtout si le degré en le, ou les, adjectifs est haut.
 

   Au cas où vous seriez l'un des adjectivés ci-dessus, ne vous efforcez pas pour comprendre, vous ne comprendrez point. En tout cas, exploitez votre droit, au cas où vous voudriez et profitez-en.
 

    Pour la plupart des mortels, qui ne sont pas touchés des susdits adjectifs que ne soit par apathie, négligence, indolence, indifférence ou quelques fioritures, fanés, comme ça, il ne vous fera pas beaucoup réfléchir pour comprendre : ouvrir les yeux, sera assez, soit que l'on aime se voir emmerder des nuls… ?

mercredi 5 juillet 2017

S'EN ALLER AU NORD

    Il était une fois un homme, heureux lui, qui toujours avait vécu dans son pays par où passe la ligne imaginaire de l’équateur, où le soleil est au-dessus de sa tête, où son ombre est au-dessous de ses pieds. 
 

    Quoiqu'il ait été plus heureux-là qu'un singe sur un arbre, bien qu'il préférât être à son dessous, à l'ombre, un jour s'est décidé de rendre visite au nord dont il fut arrivé en finissant l'été. Ce qui le surprend le plus dans le pays d’accueil, dans le Nord, est l'ombre, sa propre ombre : énorme ! Le lui faisant se voir si grand, qu'il s'est décidé à y séjourner pour toujours, pour ne pas quitter la grandeur, et même en arrivant l'hiver, quand le soleil par là se met à dormir, il le supplée avec des lampes électriques qui lui font maintenir sa grandeur… jour et nuit !
 

    Pourtant, dans le Nord, où le soleil se montre de côté, le malheur sombra sur l'heureux, un méchant, pour le casser les pieds, le coupe l'électricité : de lui ne reste qu'une petite ombre dans l'ombre.

dimanche 2 juillet 2017

LE GÉNIE PERDU DE L'ANIMALITÉ

    Quand n'importe quel animal, soit carnassier, soit omnivore (le plus souvent) en vivant lui dans son environnement, s’il tue « l’homme » on lui appelle assassin… ?
 

    Ni animal tue gratuitement, ni personne ne veut être tué évidemment. Pourtant, il faut être conscient que nous, à son avis, ne sommes que nourriture ou pourquoi pas un danger sinon à lui, à sa progéniture.
 

    Pour ne nous faire caresser de leurs griffes, il faut ne pas les confondre avec nos animaux domestiques, ceux-ci qui du même que nous ont perdu le génie de l'animalité.