vendredi 20 mai 2016

DES EFFLUVES CHAUDS DE L'AMOUR

    Le malade… le pauvre ! est tout seul, allongé sur le lit : triste, émacié ... pâle tellement un moribond.
 

    Soudainement, la porte de la chambre dont le soufrant gîte s'ouvre ; elle entre en scène et toute suite s’assied au côté de celui-là en faisant la perpendiculaire. Elle caresse de sa délicate main, délicatement, le cou du malade. Elle défait la perpendicularité. Il ne dit rien, ne peut pas. Elle lâche, soigneusement, un pet. Quand leurs lèvres laissent espace entre eux pour respirer, il dit : ainsi, réchauffe-moi une autre fois… elle répète, les joues du souffrant petit à petit prennent de la couleur.
 

    Le malade, qui n'est pas seul maintenant, se réincorpore dans le lit, qu'est-ce que ne guérira l'amour ?

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