L'appartement est grand, grand et surtout long, au long couloir y
correspondant. Dans le salon, qui fait face à la rue, s'ouvre une grande fenêtre qui à son tour fait face au couloir « pour ne pas perdre la face » face la grande fenêtre repose un fauteuil dont j'ai l'habitude de me reposer.
Jour après jour, depuis un temps, le voisin d'au-dessus, qui a les talons nerveux, lesquels il fait claqueter juste au-dessus de ma tête quand je suis tranquillement assis dans le susdit fauteuil, pour après d'arrêter la claquette, cracher : pécore ! Donc, il marche vers le couloir par où l'en fait sonner à chaque pas, son, qui s'en va perdant à mesure qu'il avance. Il est amoureux ! je me dis à moi-même.
En sentant les sons de sa démarche se raviver, je sens qu'il revient. Il prend place depuis, il me fait de chapeau sonore, jusqu'à s'en quittant, crache : pute. pour à la suite, faire le parcours d'auparavant, de la même façon, il est amoureux, j'affirme.
L'acte se répète une et une autre fois, toujours la même interprétation, sauf les insultes. Son âme parait bien plus créative que son corps… je réaffirme : il est follement amoureux.
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