dimanche 30 décembre 2012

IL FAUT PARTAGER

    Mon ami, le poète Vespasien, à qui ses parents lui appellent Gustave Argimiro ; il faut pourtant respecter sans réserves l'appellation par lui choisi, j'ignore si, parce que son désir le tenait, une telle Claudia, parce qu'il aimerait bien que les britanniques se romanisassent, ou peut-être, comme tant de juifs, il faut le dire, il n'aime pas l'occupation controversée de la main de leur gouvernement, en profit des uns, de la maison des autres, ou pourquoi pas de tous. Il faut cependant ajouter qu'il n'était pas, pour ne pas susciter une autre interprétation, brésilien.
 
  
    Allons-y, à la question ; celle-ci qui m'est arrivée soudainement : je veux laisser clair que la question est une question importante, grave ; on verra, pour la lyrique, si grave (voyez-vous que j'insiste sur la gravité de la question) comme la perte à la poésie d'un maître ouvrier chanteur de vers, qui de tant se désaltérer dans ceux-là du pas moins grand maître, verseur de fluides vers, le camarade Bacchus.
 
    
    De là, y vient que je vous en prie tous, de partager des vers de Bacchus, bien qu'il ne soit que par égard à l'insigne poète Vespasien, en vue qu'il puisse se libérer de telle obligation, toute entière maintenant à lui tout seul ; un allègement qui sans doute permettra à l'insigne, se plonger de nouveau dans les siens.

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