La
première fois que j'ai vu Clotilde, fut en arrivant moi tout juste
qu'elle sortait du bar, où j'avais habitude d'en aller à cette heure,
dont telle plus que lumineuse apparition, disparition (ce qui se passe
fréquemment quand l'apparue n'est pas vierge, dû qu'elle n'a pas
besoin d'attendre) de la belle Clotilde, qui marchait dandinant ses hanches, en faisant danser sa fleurie et vaporeuse jupe ; les
palmes de ses mains, lesquelles semblaient s'être dépris de ses délicats bras, vraiment tout en elle était délicate, agissaient comme pour
empêcher que l'haleine de la terre se mêlât avec l'air soufflé
des étoiles pour qu'elle respirât délicatement bien sûr
qu'elle ne va respirer comme un quidam !
À l'heure, plus ou moins préconçue, la disparue était apparue ; une jupe noire, envie de tout mortel, collée à cette fraîcheur, laisse apercevoir le dandinement de ses hanches, lesquelles s'ajustent au rythme que le laissent marquer les hauts talons de ses souliers rouges, la couleur des boutons de son chemisier d'un blanc immaculé, lesquels fermaient la porte des désirs des passants qui s'obnubilaient de telle vision s'en allait heurtant contre tout cela que l'on rencontrait ; des bras de la belle emmenaient les mains, cette fois à jouer avec l'air. Ce jour-là, je me suis contenté, ce qui ne fut pas peu, de sentir son haleine sur mon cou, à la superbe faire des bises de la présentation que quelqu’un lui avait faite.
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