samedi 30 octobre 2010

LA CONDAMNATION DU TRAVAIL

    Travail : tripalium (lat.), instrument de torture ; tourment atroce, selon la civilisation grecque antique ; ce premier élan des premières lumières européennes. Éclairement étymologique fait, je reviens à une question qui toujours je me suis posé :
    Pourquoi ? Ce que les si illustrés qu'insignes hommes tout-puissants, octroyant au travail tous les bonheurs sans ambages, jusqu'à le glorifier ; pourquoi donc ? Esclavagent la plèbe : inculte, tout simplement parce qu'elle n'a pas eu accès à la culture, cela qui les ferait libres ; leur empêchant le désarroi de nouveaux sages desquels l'humanité ne va pas pouvoir se profiter ; ces illustres camelots de la misère ont le courage de transférer le devoir avant l'intérêt personnel… bonne affaire celui de sauver âmes.
    Pourquoi ? J'insiste, ne se sauvent eux-mêmes en travaillant et laissent « les pauvres d'esprit » se condamner à leur aise. Il ne serait que ces « probes hommes et incommensurables chrétiens » savent bien que les affaires de l'âme, ils ne sont que ça, affaires, d'une chimère très productive. Je crois, je sais, je suis certain que la mieux condamnation qu'on peut subir une personne est celle de la culture, de la connaissance, de la liberté, de la fraternité, de l'égalité, tout ça qui prône le principe de la République, même sachant qu'on doit participer avec une obole de travail.

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