En étant chez moi, depuis la fenêtre nue, j’aperçois là-bas le lit sec du fleuve dont les bagnoles font plein. Leurs patrons klaxonnent ; ils sont pressés pour arriver à leurs respectives prisons.
Par
la rivière du surnommé fleuve, déambulent quelques piétons qui
crient ou écoutent les cris des trucs tenus dans ses mains.
Au-dessus
de ce piètre spectacle, orchestré de stridents sons, sur le ciel,
la satrapie façonne un dantesque sourire… J’habille la fenêtre
pour ne pas voir ni sentir le déclin de mon monde.
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