samedi 7 septembre 2024

SENTIR LE DÉCLIN DE MON MONDE

    En étant chez moi, depuis la fenêtre nue, j’aperçois là-bas le lit sec du fleuve dont les bagnoles font plein. Leurs patrons klaxonnent ; ils sont pressés pour arriver à leurs respectives prisons.


    Par la rivière du surnommé fleuve, déambulent quelques piétons qui crient ou écoutent les cris des trucs tenus dans ses mains.


    Au-dessus de ce piètre spectacle, orchestré de stridents sons, sur le ciel, la satrapie façonne un dantesque sourire… J’habille la fenêtre pour ne pas voir ni sentir le déclin de mon monde.

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