Dehors fait chaud. Je me garde chez moi, allongé sur le lit, fenêtres et portes fermées pour que la chaleur n’entre pas.
Pourtant,
malgré la clôture, soudainement, j’écoute entrer, sinon
celle-là, d’étranges sons. Je prends la verticale pour aller
ouvrir la fenêtre, pour voir d’où viennent. C’est un pigeon
qui, depuis le toit de la maison d’en face, roucoule, peut-être
aux colombes qui grignotent par là-bas comme si de rien n’était.
Après avoir fermé la fenêtre, je reprends l’horizontale. Alors
que le roucoulement s’en faisant exaspérant, je retourne à la
fenêtre pour offrir à l’ailé cinquante euros pour qu’il
s’en aille de putes.
Cependant, il fait la sourde oreille et poursuit son monotone discours… il doit être temps d’élections chez les colombes !
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