UNE AUTRE LETTRE ; CETTE FOIS À DIEU, LE LEUR

    Quel monde tu as créé Dieu, leur seigneur ! Est-ce que tu t’amuses de la stupidité des créatures que tu as fabriquées ?

 

   Nous savons, les athées, que toute ta puissance réside en ce que les croyants, les tiens, appellent ton « miséricordieux pardon » une sensation qu’aucun athée sérieux ne t’en demandera jamais. On sait que tu ne nous pardonneras jamais, mais ce n’est pas le cas pour y faire. On n’a pas besoin de ta miséricorde. Pourtant, on te pardonne à toi, non pas pour que l'on soit pieux, sinon parce que tu, incommensurable bâcleur, nous fais pitié.

 

    Cependant, tu sais, Dieu, leur seigneur, que personne ne veut, de fait, s’en aller chez toi… Tous se résistent ! De plus, ils convoitent d'y rester.