Je
vais vous raconter un conte qu’un méconnu conteur m’a conté. Ainsi, au ne pas moi bien du tout l’avoir compris, parce que vous, si
vous aviez l’esprit plus éveillé, vous occupiez à le comprendre.
Le voilà : il était une fois une bergère ou quelque chose comme ça (je ne peux pas éviter de mettre en doute sa féminité), laquelle gardait un beau troupeau de vaches dans un pas moins beau pré, dont elle, sciemment, laissait infiltrer, progressivement, des chèvres, jusqu'à celles-ci ont fait un monde ; un monde dévorateur d'herbe, racines incluses, telles que les petites cornues (par rapport aux vaches) ont l'habitude. La bergère ne voulait rien voir jusqu'à ce qu'elle ait laissé de regarder le lait que les vaches, à faute de nourriture, n'ont plus donné.
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