Il y a quelques-uns sans-gêne qui maudissent le vin parce qu'il fait du
mal, sans s'arrêter à réfléchir. Écoutez-moi l'histoire d’Alban
et Bruno, et après, de l'en faire. Ils étaient deux amis auxquels
personne de leur entourage ne pouvait pas les concevoir l'un sans
l'autre. Unis tous les deux du plaisir de boire et jamais séparés
à cause des femmes, le premier aimait celles-là qui n'avaient pas les
chairs qu'il y avait, l'autre celles qui avaient les chairs qu'il n'avait pas.
Soit qu’Alban et Bruno étaient tels que le jour et la nuit, mais quand le jour et la nuit sont mal définis l'un et l'autre.
Pourtant, ils étaient bien définis. Alban était amusant, affable et si complaisant envers les autres qu'il était capable de faire briller le soleil pour que les bronzés ne se réjouissent pas en se faisant brûler la peau. Toutefois, Bruno était plus sec qu'une sarbacane en sureau, laquelle un homme avait trouvé dans un tiroir dont elle fut abandonnée quand le grand était petit… En écoutant cette histoire, personne peut nier que le vin fait des miracles.
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