Qui t'aime toi ? Demandait aux cieux un découragé amoureux, là où semblait
qu'il avait griffé l'oreille, peut être sourde, de son amoureuse,
sous l'espoir la faire bonne.
Poursuivant le demandeur, doucement, sans laisser de regarder
là-haut, aux yeux tellement d'une vache en train d'être
traînée ; mon petit cornichon, cœur d’artichaut, peau de pêche,
tes yeux sont un lac tranquille qui rafraîchit tout ton être,
lèvres de miel, joues de rose (fraîche évidemment -il se laisse
supposer-) … et il poursuit avec toute une longue fleurie litanie… mais sans toucher ses oreilles.
D'où, en tenant la mienne généreusement attentive au discours, il ne
m'est resté qu'à déduire qu'il s’agissait d'une affaire de
végétariens ou quelque chose comme ça.
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