Le
cinéma est un tueur impitoyable, dont aux victimes, il fait
auparavant les faire passer, le plus souvent, par tout type de
calamités ; et je dis souvent parce que parfois, il est fort
résolu : un tir entre cil et cil, et le souffrant n'est qu'une
figure qui tombe aussi longue qu'elle en est.
Dans
le cinéma, les naissances par rapport aux meurtres sont presque
inexistantes, même compte tenu que les fornications sont aussi
abondantes que les pertes. Et, même à nouveau, compte tenu cette
fois que chaque acteur peut représenter plusieurs morts,
circonstance qui évite que l’humanité soit irréversiblement
anéantie, puisqu'à celles-là, on n'aurait qu'à ajouter le défaut
de naissances.
Somme
toute, le cinéma n'est qu'une traduction de la vie-même, la nôtre
bien entendu, dont toutefois il y a bien plus de naissances que de
rapports vraiment amoureux. Pourtant, ainsi nous nous anéantissons,
en la vie réelle, nous l'en faisons lentement, savourant de notre
savoir-faire.
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