mercredi 8 octobre 2014

L'OMBRE AU REGARD HAUTAIN

    Il était une fois un chien qui faisait ombre sur les vitres d'une des grandes fenêtres du grand salon de la grande maison de son maître, celles-là qui façonnaient les yeux dont celle-ci regardait la rue. Ombre à laquelle le chaud intérieur et le froid externe faisaient que leur respirer se fît voiler.


   L'ombre, au-dessus d'où, qu'elle-même se voilât, il y en revient, brillaient de petits yeux à elle, qui d'un air narquois se recréaient sur un chien libre, qui librement bravait l’intempérie remuant sa queue, ceci qu'elle, le chien, ne comprenait pas au ne pas avoir celui-là maître qui contenter.


    Épuisé le temps, son maître, dont d’héritiers n'en étaient trop amants des chiens, dépouillent son protégé de son ombre. Dans la vie, il faut se la procurer, et d’autrefois hautain chien ne fit plus remuer sa queue ; il suit sans comprendre encore pour que les chiens sans maître l'en fassent si volontiers.

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